Essence, diesel, hybride ou électrique ?

Essence, diesel, hybride ou électrique ?

Avant d’acheter votre voiture, c’est l’éternel débat : essence ou diesel ? Quels sont les avantages et inconvénients de chacun ? Quel moteur est le plus économique pour quelle utilisation ? Que valent les hybrides venant se mêler à la lutte, et quid de l’alternative électrique ?

Diesel-essence, la guerre du trône

S’il représentait jusqu’à 3 ventes sur 4 en France dans les années 2000, le diesel a perdu de sa popularité notamment via le scandale du Dieselgate, passant ainsi derrière l’essence. Or, il est toujours la meilleure arme des automobilistes effectuant plus de 20 000 km/an. Si les moteurs essence sont plus attractifs financièrement parlant (si non fortement malussés), les moteurs diesel sont moins chers sur le long terme grâce au prix du gazole et à une consommation inférieure. Attention, ces différences s’effritent d’année en année ; les émissions de dioxyde d’azote et de particules sont plus élevées.

Toutefois, en ville, le diesel est votre ennemi. Son temps de chauffe l’y rend plus polluant car le moteur s’encrasse, et les pastilles Crit’Air vont en sa défaveur, surtout sur les vieux modèles. Davantage efficace chez les urbaines et lorsque les roulages sont modérés, l’essence dispose aussi d’une offre plus variée et d’un meilleur agrément de conduite. Ce n’est pas un hasard si les sportives carburent intégralement au sans-plomb !

Bon à savoir : la fin du diesel ?

S’il a encore de belles années devant lui, le diesel se raréfie, et sa revente va devenir progressivement compliquée, notamment chez les citadines voire chez certaines marques dont Toyota dès 2019, qui lui préfère l’hybride.

Une hybride pour la ville ?

Face au déclin du diesel, les voitures hybrides voient leur offre gonfler progressivement. Leurs propulsions associent un moteur électrique supportant le bloc thermique (majoritairement essence, rarement en diesel). Le premier est sollicité en accélération et couvre parfois quelques kilomètres seuls. À privilégier en ville, donc.

Plus chères à l’achat que les essences et souvent équivalentes aux diesel, les voitures hybrides affichent des consommations environ 30 % inférieures, une conduite plus agréable ainsi qu’une fiabilité plus élevée (les freins s’usent moins).

Encore plus efficiente, fiable mais bien plus onéreuse, l’hybride rechargeable ou plug-in divise par deux voire trois la consommation moyenne face à l’essence. Les modèles (exclusivement grands, type Toyota Prius, Mercedes Classe E et Porsche Panamera) sur lesquels cette technologie est utilisée roulent jusqu’à 50 km en électrique.

Bon à savoir : où sont les GPL et GNV ?

Désormais proposés sans aide à l’achat, les véhicules GPL ont quasiment disparu du marché français, l’alternative devenant le GNV (gaz naturel). Peu cher, ce carburant équipe cependant de rares modèles, se limitant aux marques Audi et Fiat.

La voiture électrique, un gadget ?

Les voitures électriques sont anecdotiques en France, car leur prix d’achat, rébarbatif, descend rarement sous les 30 000 €. Elles apportent cependant un nombre significatif d’avantages : silence, coût de l’électricité très faible, couple moteur immédiat, fiabilité, aide de 6 000 € à l’achat, et carte grise ou assurance moins chères.

Deux points noirs viennent entacher le portrait : l‘autonomie faible, réservant l’utilisation aux environnements urbains, et la recharge lente d’une dizaine d’heures sur borne classique ou à domicile. Toutefois, les électriques luxueuses — Tesla Model S/Jaguar I-Pace — et la nouvelle génération (Hyundai Kona EV, Opel Ampera-e) affichent plus de 400 km d’autonomie. Elles autorisent en sus des recharges à 80 % en moins d’une heure, sous condition de borne à haut ampérage (encore peu nombreuses).

À noter : elles sont l’avenir

Une voiture 100 % électrique contournera les futures mesures antipollution et se dépréciera donc moins vite qu’une diesel en occasion. Mais attention, une batterie se dégrade au fil du temps, et doit être remplacée au bout de 8 à 10 ans

Encore performant pour les grands rouleurs, le diesel va perdre son avantage économique et fiscal et se déprécier face à l’essence — plus agréable, surtout par rapport à l’hybride, — l’association essence/électricité s’imposant question coût d’entretien, consommation et fiabilité. L’électrique reste une alternative essentiellement urbaine à cause de sa faible autonomie, mais elle a un coût d’achat très élevé.

Les trois points-clés à retenir entre essence, diesel, hybride et électrique :

  • Le diesel est idéal pour les gros rouleurs, mais il sera de plus en plus dur à revendre.
  • Voitures essence compétitives et agréables, davantage en version hybride pour un usage urbain.
  • L’électrique est encore chère et très urbaine, mais s’améliore progressivement.

Avant d’acheter votre voiture, c’est l’éternel débat : essence ou diesel ? Quels sont les avantages et inconvénients de chacun ? Quel moteur est le plus économique pour quelle utilisation ? Que valent les hybrides venant se mêler à la lutte, et quid de l’alternative électrique ?

Diesel-essence, la guerre du trône

S’il représentait jusqu’à 3 ventes sur 4 en France dans les années 2000, le diesel a perdu de sa popularité notamment via le scandale du Dieselgate, passant ainsi derrière l’essence. Or, il est toujours la meilleure arme des automobilistes effectuant plus de 20 000 km/an. Si les moteurs essence sont plus attractifs financièrement parlant (si non fortement malussés), les moteurs diesel sont moins chers sur le long terme grâce au prix du gazole et à une consommation inférieure. Attention, ces différences s’effritent d’année en année ; les émissions de dioxyde d’azote et de particules sont plus élevées.

Toutefois, en ville, le diesel est votre ennemi. Son temps de chauffe l’y rend plus polluant car le moteur s’encrasse, et les pastilles Crit’Air vont en sa défaveur, surtout sur les vieux modèles. Davantage efficace chez les urbaines et lorsque les roulages sont modérés, l’essence dispose aussi d’une offre plus variée et d’un meilleur agrément de conduite. Ce n’est pas un hasard si les sportives carburent intégralement au sans-plomb !

Bon à savoir : la fin du diesel ?

S’il a encore de belles années devant lui, le diesel se raréfie, et sa revente va devenir progressivement compliquée, notamment chez les citadines voire chez certaines marques dont Toyota dès 2019, qui lui préfère l’hybride.

Une hybride pour la ville ?

Face au déclin du diesel, les voitures hybrides voient leur offre gonfler progressivement. Leurs propulsions associent un moteur électrique supportant le bloc thermique (majoritairement essence, rarement en diesel). Le premier est sollicité en accélération et couvre parfois quelques kilomètres seuls. À privilégier en ville, donc.

Plus chères à l’achat que les essences et souvent équivalentes aux diesel, les voitures hybrides affichent des consommations environ 30 % inférieures, une conduite plus agréable ainsi qu’une fiabilité plus élevée (les freins s’usent moins).

Encore plus efficiente, fiable mais bien plus onéreuse, l’hybride rechargeable ou plug-in divise par deux voire trois la consommation moyenne face à l’essence. Les modèles (exclusivement grands, type Toyota Prius, Mercedes Classe E et Porsche Panamera) sur lesquels cette technologie est utilisée roulent jusqu’à 50 km en électrique.

Bon à savoir : où sont les GPL et GNV ?

Désormais proposés sans aide à l’achat, les véhicules GPL ont quasiment disparu du marché français, l’alternative devenant le GNV (gaz naturel). Peu cher, ce carburant équipe cependant de rares modèles, se limitant aux marques Audi et Fiat.

La voiture électrique, un gadget ?

Les voitures électriques sont anecdotiques en France, car leur prix d’achat, rébarbatif, descend rarement sous les 30 000 €. Elles apportent cependant un nombre significatif d’avantages : silence, coût de l’électricité très faible, couple moteur immédiat, fiabilité, aide de 6 000 € à l’achat, et carte grise ou assurance moins chères.

Deux points noirs viennent entacher le portrait : l‘autonomie faible, réservant l’utilisation aux environnements urbains, et la recharge lente d’une dizaine d’heures sur borne classique ou à domicile. Toutefois, les électriques luxueuses — Tesla Model S/Jaguar I-Pace — et la nouvelle génération (Hyundai Kona EV, Opel Ampera-e) affichent plus de 400 km d’autonomie. Elles autorisent en sus des recharges à 80 % en moins d’une heure, sous condition de borne à haut ampérage (encore peu nombreuses).

À noter : elles sont l’avenir

Une voiture 100 % électrique contournera les futures mesures antipollution et se dépréciera donc moins vite qu’une diesel en occasion. Mais attention, une batterie se dégrade au fil du temps, et doit être remplacée au bout de 8 à 10 ans

Encore performant pour les grands rouleurs, le diesel va perdre son avantage économique et fiscal et se déprécier face à l’essence — plus agréable, surtout par rapport à l’hybride, — l’association essence/électricité s’imposant question coût d’entretien, consommation et fiabilité. L’électrique reste une alternative essentiellement urbaine à cause de sa faible autonomie, mais elle a un coût d’achat très élevé.

Les trois points-clés à retenir entre essence, diesel, hybride et électrique :

  • Le diesel est idéal pour les gros rouleurs, mais il sera de plus en plus dur à revendre.
  • Voitures essence compétitives et agréables, davantage en version hybride pour un usage urbain.
  • L’électrique est encore chère et très urbaine, mais s’améliore progressivement.

Publié le

dans